Premier aperçu

 

Pa comme Paris, d'où nous partirons fin septembre...

Ba comme Bamako, où nous resterons 6 mois...

Jo comme Johannesburg, d'où nous prendrons fin août 2010 l'avion du retour...

 

 

Pabajo, un blog de plus. Celui qui racontera cette aventure d'un an, qui nous emmènera en Afrique, du Mali à la Namibie, du Ghana à l'Afrique du Sud, en passant par le Bénin, le Botswana, le Togo ou le Burkina...

 

 

Nous ?

 

Elle c'est Amélie, 25 ans, élève avocate à Paris. Lui c'est Thomas, 22 ans, étudiant en "Sciences et politique de l'environnement" à Paris également.

 

A Bamako et pendant 6 mois, Thomas travaillera bénévolement  au sein de la délégation diplomatique sur le climat ; Amélie sera bénévole au sein d'une ONG qui mène sur place des actions en direction des enfants.

 

Quoi ?

 

Pendant les 6 mois restants, nous découvrirons l'Afrique de l'Ouest et australe, à la rencontre des gens, des paysages, des traditions... Nous voulons profiter de cette année pour nous remettre les idées à plat, prendre du recul par rapport à notre situation, ici en France, nos études, le travail, etc. Objectif : partager, nous émerveiller, observer, nous enrichir, comprendre, imaginer...

 

Pourquoi ?

 

Découvrir le monde, c'est un peu comme imiter un stylo-plume. Les gens qui voyagent savent bien que "visiter un pays" n'est jamais que tracer un trait infiniment fin sur une carte infiniment grande. Le voyageur n'est jamais qu'à un endroit à la fois, à un moment donné, alors qu'un même lieu est différent dans le temps, en fonction des gens qui le traversent, de l'heure, du jour, de la saison, de la météorologie, de la lumière... De part et d'autre de ce même lieu, que ce soit à 50 mètres ou 10 kilomètres, il existe encore de nombreuses autres réalités.

 

Nous aurions pu jouer au stylo-plume élégant, qui trace un trait effilé et continu, de par les pays et les continents. Nous avons préféré dans un premier temps le stylo-plume baveur : nous voulons l'arrêter un certain temps, afin que l'encre imprègne le papier, que le trait se transforme en une tache grossissant petit à petit. Nous souhaitons rester en un lieu, y vivre, pour laisser le temps au temps : avoir des voisins, établir des relations pérennes, voir ce même lieu chaque jour, s'imprégner d'un mode de vie... C'est à Bamako que nous avons choisi de faire s'arrêter notre stylo, et nous espérons que la tache y sera très grande, très belle.

 

Puis nous repartirons, traçant un trait au Mali puis au Burkina, etc. Le trait sera fin et notre présence en chaque lieu éphémère ;  mais cela nous permettra de découvrir de très nombreux lieux, personnes, cultures, habitudes.

 

Comment ?

 

Si nous avons voulu partir onze mois, c'est aussi pour pouvoir découvrir une partie du monde tout en respectant la Terre. Nous pensons qu'il nous faut faire un usage raisonné de l'avion afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre anthropiques. Les allers-retours en avion pour quelques jours de tourisme ne répondent pas exactement à une conception raisonnable de l'usage de ce mode de transport, qui se traduit plutôt par un usage modéré afin que chaque vol apporte une véritable plus-value sociétale. En ce qui concerne le tourisme, il vaut mieux allonger chaque période de voyage et en réduire le nombre (et ainsi diminuer les besoins en transport).

 

C'est pourquoi nous ne prendrons l'avion, car nous n'avons pas  vraiment le choix, qu'à trois reprises (et ça sera sans doute encore trop pour certains !) : de Paris à Bamako, de Cotonou au Cap, de Johannesburg à Paris. Ces trois vols devraient nous suffire pour un an de découverte. Le reste du temps, nous marcherons et utiliserons les transports en commun.