Quelques réponses en vrac

D’abord, car c’est le plus important : plus d’inquiétudes à avoir, Thomas a recouvré la pleine forme. Merci à tous de vous être inquiétés et de nous avoir manifesté votre soutien !

 

Et puis, quelques réponses à certains de vos commentaires et questions.

 

S’agissant des axes routiers : oui, il y a vraiment des rues aussi droites. En fait, le découpage, au moins dans notre quartier, ressemble beaucoup à celui des villes américaines (c’est très rectangulaire). Sauf que toutes les rues ne sont pas bitumées… Et oui également, nous habitons à côté d’un grand axe routier. Il s’agit d’une route bitumée à 2 fois 2 voies, qui est très empruntée, la circulation y est assez dense (et variée : voitures, petites mobylettes chinoises que tout le monde utilise ici, piétons, charrettes tirées par des ânes, …). S’agissant des routes à l’intérieur du pays, comme nous ne sommes pour le moment pas sortis de Bamako, nous ne pouvons pas en parler.

 

Pour les déplacements, on utilise jusqu'alors le taxi, bien moins cher qu’en Europe. Nous avons aussi fait notre baptême de mobylette, car notre ami Amadou nous a invités lundi soir chez sa fiancée et est venu nous chercher avec un ami… et leurs mobylettes ! Nous sommes donc montés derrière eux. Ils maîtrisent bien leurs machines, et ont roulé lentement à notre demande… Mais tout de même, on ne se sentait pas très rassurés, surtout sans casque ! Et sinon, dernier moyen de transport, le Sotroma, minibus collectif très économique mais au fonctionnement complexe pour qui ne connaît pas bien la ville (car les destinations et le parcours ne sont pas affichés et que les annonces de destination se font l'oral généralement en bambara).

 

A propos du fleuve : il s’agit du Niger (nous avons mis en ligne des photos dans des posts antérieurs). A Bamako, le fleuve est très large, plus que tous nos fleuves français. En fait, il traverse plusieurs pays, sur près de 4200 kilomètres (Guinée, Mali, Niger, Nigeria). Nous en reparlerons sûrement dans d’autres articles !

 

S’agissant du logement : il est gracieusement mis à notre disposition par l’association pour laquelle travaille Amélie. Nous n’avons donc pas eu à le chercher et heureusement, car ça aurait été difficile sans connaître la ville. Par un heureux hasard, la localisation est très pratique pour Thomas car la navette qui transporte les employés vers son lieu de travail passe juste à côté de chez nous.

 

S’agissant des photos : il n’y a pas de visages d’autres Blancs parce que, effectivement, nous sommes les seuls Toubab dans le quartier ! En fait, une collègue allemande d’Amélie est arrivée il y a 15 jours, mais elle n’était pas présente lorsque nous avons pris nos photos.

 

A propos des noms de quartiers : pas faciles à maîtriser ! En fait, « bougou », ou « bugu » en orthographe bambara, veut dire hutte et hameau (les mots bambara ont souvent plusieurs sens), et donc par extension « quartier ». C’est « bugun » (verbe) qui signifie augmenter, se multiplier. Il existe d’ailleurs une ville au Mali dont le nom est Bougouni (petite case).

 

Voilà, on espère avoir répondu aux interrogations des uns et des autres !

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Commentaires: 1
  • #1

    H. (dimanche, 25 octobre 2009 10:52)

    Je vous promets d'acheter :

    "Le Bambara pour les nuls"

    par Amélie et Thomas dès que vous l'aurez édité

    ;-)